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Alimentation du Coureur

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Quel est votre avis sur le fait de déjeuner ou de jeuné avant un entrainement ?

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L'homme Est il Fait Pour Courir Longtemps

L'être humain est il morphologiquement conçu pour avaler des kilomètres ? 

Voici la réponse d'une étude scientifique qui s'est penchée sur la question:

Courir est à la fois une hérésie et pas du tout. Si on reprend l’histoire de l’ère humaine, l’homme à ses débuts était un chasseur. En Afrique de l’Ouest, il avait la nécessité de courir et de se déplacer pour tuer des animaux et parfois leur échapper. 

En Afrique de l’Est, on chassait également mais à l’épuisement; l’animal était blessé par une flèche puis poursuivi jusqu’à ce qu’il meure de fatigue. Cela pouvait durer plusieurs jours. Il fallait donc être vif et rapide d’un côté, endurant de l'autre 

Si l’on compare les performances humaines à celles de la plupart des animaux actuels, nous n’avons pas la moindre place aux Jeux olympiques. 
L’homme a perdu de la vitesse au fil du temps. 
Ses capacités physiques ont diminué au profit du développement de son cerveau, de nouvelles aptitudes qui lui ont sans doute permis de survivre. 
Notre morphologie nous permet toujours de courir mais de manière bien moins rapide que les animaux. 

Des chercheurs, se fondant notamment sur l’activité de certaines tribus, estiment que l’homme est un mauvais sprinter mais un excellent coureur de fond… (va dire ça à Bolt ⚡)

Il y a encore des populations en Afrique qui courent énormément pour se déplacer, pieds nus.  Ils n’ont pas le réseau de transports que l’on a ici. Certains parcourent 40 kilomètres pour aller à l’école, tout petits déjà ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, parcourir 100-120km semaine à 7 ans est même une norme dans certaine tribu ! 

De plus, l'étude de tribus mexicaines a été à l’origine de la théorie du minimalisme, développée par Lieberman.
Mais courir pieds nus ou presque, lorsqu’on n’y est pas habitué est impossible sans un entraînement assidu. 
C’est la cause de l’échec du minimalisme, dont on ne parle presque plus aujourd’hui.
Le corps n’est pas ou plus habitué à cela, d’où les nombreuses blessures engendrées. 

Et pour revenir sur la question, oui, l'être humain était conçu morphologiquement pour la course ! 
Aujourd'hui, l'adaptation humaine a préféré favoriser le développement du cerveau plutôt que de favoriser une morphologie "d'animal" nomade.

➡️On mourra moins con ce soir 😜

Les Blessures Les Plus Fréquentes Chez Les coureurs

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Entraîner son mental 

Oui on peut entraîner son mental ! C’est la partie la plus mystérieuse de la performance sportive. Et je ne sais pas vous mais moi je suis fasciné par le corps humain, ce qu’il est capable de réaliser, d’endurer. Car en course à pied on lui en fait voir des vertes et des pas mûres. On pousse notre corps à bout pour réaliser nos performances, pour progresser. Le corps peut donc faire beaucoup de choses mais il y a une condition : que le cerveau l’accepte ! En course à pied, on ne se bat pas contre les autres, on se bat contre soi même, il faut donc entraîner son mental pour y arriver.

Le cerveau comme moteur du dépassement de soi

Notre cerveau a tous les pouvoirs sur notre corps. Il contrôle tout, c’est pourquoi entraîner son mental en course à pied est si important. Pour illustrer ce propos, il y a une citation que j’aime beaucoup. Elle vient d’un athlète que j’ai beaucoup apprécié étant jeune, le kenyan Paul Tergat aujourd’hui retiré des pelotons. “Se demander si on peut pousser plus : la réponse est oui.”

Entraîner son mental pour dépasser ses limites

Il n’y a pas de limite à la progression. Car quand bien même on atteint son palier physique (ce que peu d’entre nous atteindront un jour, nous ne nous entraînons pas comme des professionnels !), l’aspect mental peut encore permettre de progresser. Le mental, ça se travaille, sur des gros entraînements, sur les compétitions. C’est à force de se confronter à nos limites mentales qu’on peut les repousser et se rendre compte qu’on peut toujours aller un peu plus loin.

Avant de poursuivre, je tiens à préciser que ce type d’attitude est hyper important sur les compétition et certains entraînements ou l’intensité est vraiment forte. Par contre, il ne faut surtout pas avoir cet état d’esprit tous ces entraînements, bien au contraire ! La majorité des entraînements sont réalisés “en contrôle” et en particulier toutes les allures de pure endurance.

 

Notre cerveau nous rend faible face à la douleur

Se dire qu’on a mal, qu’on ne peut plus, que c’est trop dur, qu’on a envie d’abandonner… C’est la réaction facile à la difficulté, à la douleur qui paralyse petit à petit notre corps, aux impacts qui rendent nos muscles durs comme du béton… Bref aux effets normaux des efforts de longue durée… Nous sommes fait comme cela. Si on peut en faire le minimum, c’est ce que notre cerveau va naturellement nous pousser à faire. Sortir de sa zone de confort, c’est quelque chose que l’on doit décider. Car plus on en sort, plus notre cerveau nous pousse à y retourner. Et comme c’est ce que notre cerveau tente de nous imposer, c’est tout à fait normale d’être dans cet état de doute !

Je crois qu’à chaque course il y a un moment où on commence à penser négatif. Si vous êtes compétiteur, je suis sûr que vous savez de quoi je parle. Ce moment où on est sur la brèche, où tout peut basculer. Quand on est proche de ses limites, qu’on attaque un record personnel, ou des distances encore inconnues… C’est forcément dur ! Arriver à cet état où le mental pourrait lâcher est même de mon avis la partie la plus plaisante de la course. On est dans un état second et c’est là qu’on peut montrer ce que l’on veut vraiment et ne pas lâcher !

 Apprendre à avoir confiance en soi… On est plus fort qu’on le croit !

Entraîner son mental pour ne jamais lâcher !

En fait c’est le moment clé de n’importe quelle course, la pire erreur et en même temps la plus difficile à éviter serait de commencer à lâcher à ce moment. Quand on est facile, qu’on prend son pied, la course c’est génial. Si on n’est pas compétiteur, on peut chercher à garder cette facilité où le plaisir est roi, c’est tout à fait louable ! Mais si le but avoué est de donner le meilleur de soi, de faire le meilleur chrono possible, il ne faut pas se voiler la face, ça demande plus que ça.

Quand on arrive à ce moment de la course où le physique semble montrer ses limites, c’est en fait le cerveau nous limite. Si on le laisse faire, on est perdu, il faut alors que notre force mentale prenne le relais. Il faut absolument sortir de cette stratégie de refus de la difficulté que notre cerveau veut nous imposer. Combattre cette idée reçue qu’on est cramé, qu’on ne peut plus avancer et qu’on doit abandonner ou se traîner jusqu’a la ligne d’arriver. Des paroles en l’air ? Certainement pas, c’est même aujourd'hui un des sujets qui intéresse le plus les scientifiques. L’importance du mental dans la performance physique n’a jamais été démentie mais elle aujourd’hui en train d’être prouvée par les scientifiques. Si les sportifs pros ont presque tous un préparateur mental, ce n’est pas pour rien…

Utiliser le pouvoir du cerveau pour progresser​

Le meilleur moyen de combattre ce moment difficile ? Focus ! Essayez simplement de vous recentrer sur vous même, de mettre de côté ce que le cerveau veut faire passer comme message. Concentrez-vous sur votre foulée par exemple, sur la sensation de chaque impact au sol. Ça peut aussi être sur votre respiration mais le principal est d’arrêter de penser au fait que c’est dur. Ça ne durera sans doute pas longtemps mais à chaque fois que les pensées négatives reviennent, prenez en conscience et passez à autre chose.

Et pourquoi pas accélérer ? Oui ça semble un peu fou, oui c’est extrêmement difficile et oui ça ressemblera sûrement plutôt à ne pas ralentir. Mais oui on peut accélérer, juste un peu pour se remettre dans le bon sens. Pour contrer cet état d’esprit négatif qui essaye de prendre le dessus. De toute façon ça fait mal, c’est dur ? Autant que ce soit dur pour quelque chose ! Se mettre l’objectif de suivre quelqu’un qui nous double et est légèrement plus rapide est une stratégie parfaite, c’est “plus facile”.

Ne pas écouter la petite voix !

Impossible d’y arriver sans réveiller votre âme de guerrier, ça demande d’aller chercher de l’énergie au plus profond de soi, aller dans ses derniers retranchements. On parle ici du dernier quart d’une course, même moins. Car cette sensation va crescendo. Plus on se rapproche de la ligne d’arrivée, plus on est cuit. Pourtant plus elle est proche, plus on peut se donner car l’incertitude diminue, petit à petit on sait qu’on va y arriver, qu’on ne peut plus lâcher. La preuve, on arrive même souvent à sprinter dans la dernière ligne droite…

Ah, c’est beau le cerveau ! On peut être au top physiquement, si le mental n’est pas là, on atteindra jamais son potentiel… Entraîner son mental peut parfois tout changer et transformer un échec en réussite !

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